Nohant Festival Chopin

Vous reprendrez bien une dernière Valse
avant 2025 ?

À l’approche de Noël, quel plus beau cadeau aurions-nous pu espérer qu’une valse inédite de Chopin ? Tellement inespéré d’ailleurs que la plupart des commentaires ont tout
d’abord été incrédules. Est-ce bien de Chopin ? Peur de se tromper, de s’enthousiasmer trop vite pour un ersatz quelconque, voire un « faux » authentique ? Les spécialistes du monde entier se sont donc penchés allègrement sur ce feuillet qui n’avait plus vu le jour depuis très longtemps et s’est retrouvé sous les projecteurs et les yeux inquisiteurs de
milliers (millions ?) de personnes. Accessible en ligne, cette page de musique a donc connu un sort incroyable, passant de l’ombre à la lumière en l’espace de quelques heures.Se répandant tout autour du globe comme une traînée de poudre, interprétée dans la précipitation aussi bien par toutes les catégories de pianistes, du plus obscur au plus célèbre. Chopin lui-même aurait-il jamais imaginé une chose pareille ? Mais au final, qu’en est-il vraiment ? La partition est-elle sinon authentifiée, du moins digne de Chopin ? Des commentaires très variés, plus ou moins bien renseignés émaillent la toile et nous imaginons que vous aimeriez en savoir davantage. Notre président Yves Henry s’est lui aussi penché sur ce feuillet dont l’encre et le papier ont été authentifiés comme datant de 1830 à 1835. Son approche a été davantage sur l’aspect musical et sur la graphie de Chopin, reconnaissable entre mille. Pour lui, aucun doute n’est possible, la graphie est de Chopin, mais plus encore, il a distingué des points communs troublants entre cette valse et deux œuvres de Chopin de cette période 1830-1835 : le final du Concerto en fa mineur et la Valse op. 34 n° 2. Si vous voulez en savoir davantage, consultez la page qu’il a consacrée à cette valse retrouvée sur son site : yveshenry.fr et profitez dès maintenant de l’enregistrement vidéo qu’il en a fait récemment sur un pianino Pleyel de
1839 pour vous faire votre propre idée.

Yves Henry joue la Valse retrouvée de Chopin sur un pianino Pleyel de 1839, jumeau de
celui sur lequel Chopin termina ses Préludes op. 28 à Majorque.
© Association Pleyel Croissy

Après Samson François en 2024,
nous fêterons en 2025
le centenaire d’Aldo Ciccolini

Immense pianiste, défricheur inspiré de répertoires oubliés, pédagogue exigeant, infatigable et attentionné, Aldo Ciccolini était tout cela à la fois. Installé en France après avoir remporté le Concours International Marguerite Long en 1949, professeur au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, il a été aussi à l’origine du Festival de Nohant. Les deux récitals qu’il donna en 1966, l’un consacré à Chopin et l’autre à Liszt, constituèrent le véritable coup d’envoi de cette manifestation qu’il contribua à porter sur les fonts baptismaux avec son ami Jean Darnel, qui en fut le directeur artistique jusqu’en 1990. Aldo Ciccolini porta le plus grand intérêt à Nohant qu’il honora de son talent de nombreuses fois jusqu’à sa mort le 1er février 2015. Que ce soit en récital, comme accompagnateur d’Elisabeth Schwarzkopf ou en musique de chambre avec différents partenaires (le violoncelliste Arto Noras, le violoniste Jean-Pierre Wallez) ses concerts à Nohant ont toujours constitué des événements, jusqu’à celui du 7 juin 2014 qui fut le dernier et au cours duquel il donna un récital prodigieux, interprétant en particulier la dernière sonate de Schubert avec une ferveur et une émotion communicatives que le public n’oubliera pas de sitôt. Il avait pour Nohant une tendresse particulière et disait volontiers que le public de Nohant était « le meilleur du monde ». Nous lui rendrons hommage pendant le festival, et tout particulièrement le samedi 21 juin où une causerie-rencontre lui sera consacrée, étayée de nombreuses photographies, des programmes de ses concerts et d’extraits d’enregistrements de ses concerts au Festival.

Aldo Ciccolini joue en bis « Salut d’amour » d’Edward Elgar lors de son dernier concert à Nohant, donné en ouverture du Nohant Festival Chopin le 7 juin 2014
© Musique au Pays de George Sand

Épreuves finales du Concours Chopin
à Varsovie en octobre 2025 :
serez-vous du voyage ?

Lors de notre dernière newsletter, nous vous avions parlé de l’édition 2025 du Concours Chopin de Varsovie et de l’espoir que nous avions de pouvoir organiser pour les membres du Cercle des Amis du Festival un voyage à l’occasion des épreuves finales avec orchestre qui auront lieu les 18, 19 et 20 octobre à la Philharmonie de Varsovie ainsi que du concert de gala du 1er grand prix le 21 octobre. Nohant a toujours accueilli avec bonheur les lauréats de ce très grand concours, de Krystian Zimermann (lauréat 1975) à Bruce Liù (lauréat 2021) en passant par Garrick Ohlsson (lauréat 1970), Kevin Kenner (lauréat 1980), Stanislas Bounine (lauréat 1985), Rafal Blechacz (lauréat 2005),Yulianna Avdeeva (lauréate 2010), Seong-Jin Cho (lauréat 2015), et bien sûr Martha Argerich elle-même (lauréate 1965). Nous avons eu confirmation que nous aurions bien des places pour ces épreuves et nous allons donc pouvoir organiser un voyage. Si vous avez envie d’aller découvrir par vous-même qui sera le ou la lauréat(e) de l’édition 2025 avant de l’entendre à Nohant en 2026 pour les 60 ans du Festival, dites-le nous sans attendre. Naturellement le nombre de places pour le voyage sera limité et nous verrons comment nous organiser dès que nous connaîtrons ce nombre définitif.

Pour l’instant, nous vous invitons à profiter des derniers jours de 2024 pour renouveler sans attendre votre adhésion au Cercle des Amis du Festival !

Le grand rendez-vous des jeunes pianistes du monde entier qui couronne l’un d’eux tous les cinq ans.

© Musique au Pays de George Sand.

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