« Nathanaël, je t’enseignerai la ferveur », écrit André Gide dans ses Nourritures terrestres. Gide, amoureux et pratiquant du piano romantique, qui nous laisse de fameuses Notes sur Chopin
C’est cette ferveur qui nous éclairera après deux années si diffi ciles ; elle nous montrera le chemin du renouveau et de cette vitalité prodigieuse dont les romantiques furent les hérauts. D’un écrivain à l’autre, c’est Proust, mort en 1922, que l’on commémorera cette année, et César Franck, né en 1822, dont on dit qu’il l’inspira.
Des artistes prestigieux, des écrivains et des musicologues éminents témoigneront de cet esprit toujours vivace et essentiel aujourd’hui. Ainsi, de grands noms du piano, tels Rafal Blechacz, Mikhaïl Pletnev, Charles Richard-Hamelin accompagneront les nouvelles révélations de notre temps dont les Grands Prix : Jonathan Fournel (Concours Reine Elisabeth 2021), Bruce Liu (Concours Chopin de Varsovie 2021), Viktor Soos, (Concours Robert Schumann 2021) et Dmitry Shishkin (2e Prix Concours Tchaïkovski 2019).
Ils seront aux côtés d’une pléiade de talentueux interprètes, des pianistes Adam Laloum, Philippe Cassard, Javier Perianes, Claire Désert, François Chaplin… à la soprano Raquel Camarinha, en passant par la violoniste Fanny Clamagirand, le Quatuor Tchalik et les violoncellistes Anne Gastinel et Edgar Moreau.
Sans oublier ceux qui enrichiront cette ferveur romantique : Claude Hagège, Olivier Bellamy, Nicolas d’Estienne d’Orves, Jérôme Bastianelli, Bruno Monsaingeon et Jean-Jacques Eigeldinger.
Pour un romantisme toujours vivant !