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Thomas LEFORT, violon – Yves HENRY, piano

20 juin 2021 à 11:00

Thomas LEFORT, violon Yves HENRY, piano

La réservation pour cet événement est OBLIGATOIRE, par téléphone au 02 54 48 46 40 ou par mail. Vous pouvez télécharger ici le bon de commande.

Thomas LEFORT, violon

Yves HENRY, piano

 

TREMPLIN-DECOUVERTE

Bergerie-Auditorium Frédéric Chopin 

 

Dimanche 20 juin
11h00

Thomas LEFORT, violon Yves HENRY, piano

Né à Marseille en 1994, Thomas Lefort débute le violon dès l’âge de quatre ans et fait ses débuts en soliste très tôt. À l’âge de 12 ans, il remporte son premier concours international en Italie et se produit pour la première fois avec orchestre. Il obtient plusieurs prix au Concours International Ginette Neveu, au Concours International Rodolfo Lipizer, Premier Prix Jeune Talent d’Île-de-France, Prix du Public lors du Festival Musical d’Automne des Jeunes Interprètes, lauréat de la Fondation Banque Populaire et Prix de la Fondation de France.

 

Il suit ses premières leçons de violon auprès de Frédéric Ladame à Marignane et entre à Paris dans la classe de Suzanne Gessner et Patrice Fontanarosa. Très vite, ses professeurs l’encouragent à poursuivre sa formation auprès de grands musiciens. À l’âge de 13 ans, il est repéré par le grand violoniste Ivry Gitlis qui décèle très vite chez lui un grand potentiel musical et un talent rare doué d’une grande sensibilité. De cette rencontre naîtra entre eux une grande complicité. Il entre au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris dans la classe de Roland Daugareil d’où il ressort diplômé avec les plus hautes distinctions en obtenant un Premier Prix de violon. 

 

Durant un an, il part pour l’Italie et se perfectionne auprès du violoniste italien Salvatore Acccardo, intègre la prestigieuse académie Chigiana à Sienne dans sa classe et étudie à Crémone. Il y découvre les secrets de l’école italienne du violon et l’héritage laissé par le célèbre violoniste Niccolo Paganini. Par la suite, il se perfectionne en tant que soliste auprès du violoniste Renaud Capuçon. 

 

Invité plusieurs fois par la pianiste Martha Argerich au Festival de Lugano, il a suivi l’enseignement de grands professeurs dans le domaine de la musique de chambre (Nobuko Imai, Pamela Frank, Sadao Harada) au sein de l’Académie Seiji Ozawa. 

Au cours de l’été 2014, il remporte le Premier Grand Prix au Concours « Un Violon sur le Sable » et se produit devant un parterre de plusieurs dizaines de milliers de personnes.

 

Il est l’invité en 2015 sur France Musique de l’émission Génération Jeunes Talents. 

 

Demi-finaliste du Concours International Long-Thibaud Crespin en 2018, il participe l’année suivante au concert hommage à Ivry Gitlis à la Philharmonie de Paris et se produit en juillet aux Folles Journées d’Ekaterinburg avec l’orchestre de l’Oural dirigé par Dmitri Liss.

 

C’est en 1999, à l’occasion du 150e  anniversaire de la mort de Chopin qu’Yves Henry, jusqu’alors schumannien reconnu (il a remporté en 1981 le Premier Grand Prix du Concours Schumann à Zwickau), commence à explorer le répertoire de Chopin sous l’angle du piano historique. Il sera l’un des premiers à participer au mouvement maintenant bien lancé de redécouverte du répertoire romantique à l’aune des pianos des facteurs de la première moitié du XIXe siècle, notamment Erard et Pleyel. Il créera d’ailleurs la même année au Nohant Festival Chopin les masterclasses confrontant instrument moderne et instrument d’époque. 

 

En 2004 il enregistre les 24 Préludes op. 28 de Chopin en deux versions : l’une sur Pleyel 1837, l’autre sur instrument moderne. Cette confrontation passionnante, enregistrée également en vidéo Salle Pleyel, est saluée par la critique et marque le début d’une série d’enregistrements sur pianos historiques. 

 

Formé par Pierre Sancan (disciple du schumannien Yves Nat) au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris où il enseigne depuis 1999, c’est avec Aldo Ciccolini qu’Yves Henry découvrira à la fois Nohant et Chopin. Les trois années de travail avec ce grand maître qui l’amèneront à gagner le concours Schumann, lui apporteront également cette curiosité, ce respect du texte, cette recherche de la compréhension des œuvres qui en font aujourd’hui un interprète et un pédagogue recherché, invité chaque année à se produire ou à enseigner dans les plus grandes institutions en France comme à l’étranger. 

Le cours d’harmonie appliquée à l’interprétation qu’il a créé au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris et qui passionne les étudiants symbolise parfaitement son approche de la musique, qu’Aldo Ciccolini avait formulé de la façon suivante : « Dès la première fois que j’entendis le tout jeune Yves Henry à Orange, voilà quelques années, je fus frappé par l’heureuse rencontre dans son jeu, de deux qualités qui révèlent le pianiste véritable : une extraordinaire aisance instrumentale s’alliant à une remarquable disponibilité en présence des multiples sollicitations du discours musical. A une époque telle que la nôtre où un certain milieu ainsi dit « artistique » n’a que trop tendance à confondre le manque d’imagination avec la pureté du style et l’absence de sens rythmique avec le génie, il est fort réconfortant de pouvoir compter sur des musiciens comme Yves Henry dont le seul souci réside dans le respect amoureux de l’Art. »

 

Sa discographie sur pianos historiques comprend les 24 Préludes op. 28 de Chopin, DVD enregistré Salle Pleyel sur piano moderne (Pleyel 2004) et piano ancien (Pleyel 1837) ;  Dédicaces , double CD sur Pleyel 1837 et Erard 1845 consacré aux œuvres que Chopin, Liszt et Schumann se sont mutuellement dédiées ;  Dernier concert de Chopin à Paris , double CD sur Pleyel 1837 consacré au programme donné par Chopin lors de son dernier concert à Paris le 16 février 1848.

Sur pianos modernes : Frédéric Chopin, les années Nohant , intégrale en 4 CD des œuvres composées ou achevées à Nohant de 1839 à 1846 ; Récital Liszt, consacré aux grandes œuvres de Liszt à l’occasion du bicentenaire de sa naissance ; « Piano Orchestral Work , consacré aux œuvres orchestrales de Ravel, Dukas, Strawinsky et Borodine transcrites pour piano.

Son dernier enregistrement consacré à l’intégrale des Mazurkas de Chopin et réalisé en public sur un Pleyel de 1837, publié en mars 2020 (Label Soupir Edition) résume assez bien la place qu’occupe Yves Henry actuellement dans la vie musicale et la démarche qui l’anime, dont témoigne le livret qu’il a lui-même rédigé.

Programme (sans entracte)

 

Ludwig van BEETHOVEN
Sonate pour violon et piano n° 9 en la
majeur, op. 47 dite « à Kreutzer »
– Adagio sostenuto
– Andante con variazioni
– Presto

Frédéric CHOPIN
Nocturne en ut dièse mineur,
op. posth
(Transcription de Nathan Milstein)

Fritz KREISLER
La Gitana

Moritz MOSKOWSKI / Pablo de SARASATE
Guitare

Camille SAINT-SAËNS
Introduction et Rondo-Capriccioso en lamineur, op. 28

Fritz KREISLER 
Pièces virtuoses

Camille SAINT-SAËNS
Introduction et Rondo-Capriccioso en la mineur, op. 28

Crédit photo : Pascal Assailly

Détails

Date :
20 juin 2021
Heure :
11:00
Catégories d’Évènement:
,

Lieu

Bergerie-Auditorium Frédéric Chopin
2 Place Sainte Anne
Nohant-Vic, 36400 France

Organisateur

Nohant Festival Chopin
Phone
02 54 48 46 40
E-mail
contact@festivalnohant.com